Afrique aujourd'hui : l’héritage du martyr Raïssi en Afrique
Les dirigeants, les gouvernements et les peuples africains ont été choqués par la nouvelle du martyre du président iranien Ebrahim Raïssi et de ses collaborateurs, dont le ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, dans un accident d’hélicoptère survenu dans la province iranienne de l’Azerbaïdjan oriental.
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La CEDEAO invitée à intégrer l’AES, et non l'inverse ! (Zoom Afrique)
Les titres de la rédaction :
Le Nigeria désigné hôte d'une conférence Edtech en Afrique
Algérie : un investissement de 420 millions $ attendu dans la filière céréale
Sénégal : renforcement des services de transport par bus dans Dakar
Tanzanie : bientôt d’autres locomotives pour le réseau SGR
Les analyses de la rédaction :
1. L’AES comme une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal
Le 1er juin 2024, à Dakar s’est tenue une conférence sur les perspectives de l’Alliance des États du Sahel (AES), formée en septembre 2023 à partir du Mali, du Burkina Faso et du Niger, ainsi que sur la coopération du Sénégal avec cette alliance dans le cadre du développement régional.
Ayant pour thème « L’Alliance des États du Sahel, une nouvelle plateforme pour l’intégration régionale du Sénégal », cet événement a réuni des personnalités marquantes de la société civile sénégalaise, à savoir les membres de la Ligue de défense panafricaine UMOJA, du Front pour une révolution anti-impérialiste populaire et panafricaine (FRAPP), de la Commission nationale des Acteurs de la Société Civile pour le suivi des Politiques Publiques, du Réseau Africain des Femmes Scientifiques et Ingénieures. La session a également connu la participation du Secrétaire général adjoint des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (PASTEF), invité d’honneur.
Pour Ousmane Konaté, la conférence se déroule dans un contexte où, avec un soutien populaire écrasant, un président panafricaniste est récemment arrivé au pouvoir au Sénégal, faisant de la souveraineté du pays une priorité de son programme. Cela arrive également à un moment où les pays de la région du Sahel comme le Mali, le Niger et le Burkina Faso rompent leurs relations avec l’Occident colonial et mettent également l’accent sur la souveraineté nationale et économique non seulement en paroles mais aussi en actions concrètes. Sachant que la vision du Président Bassirou Diomaye Faye coïncide à bien des égards avec celle des pays de l’AES, le peuple sénégalais attend également du nouveau président des actions concrètes et une plus grande coopération avec ces trois pays du Sahel.
Ces pays ont la volonté de quitter le Franc CFA et de se libérer des bases militaires étrangères.
Au cours de la conférence, les participants ont discuté de sujets aussi importants que la situation actuelle dans les domaines de l’économie et de la sécurité ; l’efficacité des institutions africaines modernes, telles que la CEDEAO, dans le contexte actuel de l’agenda de la région ; les avantages de l’AES, les inconvénients et perspectives ; le rôle des acteurs politiques et économiques extérieurs au Sénégal ; si l’AES est un bloc puissant ; l’AES est un bouclier contre le terrorisme pour les pays limitrophes. Pour l’un des intervenants Mac Mic, membre de « Tekki Groupe », l’AES est absolument une nouvelle plateforme sécuritaire régionale pour l’intégration du Sénégal. Ce représentant de la société a fait remarquer que « le fait que le Ministère des Affaires Étrangères des pays de l’AES soit changé en Ministère de l’intégration africaine et des Affaires étrangères est un bon signal pour le Sénégal d’intégration à ce bloc ». Tout en rappelant que l’un des projets du Président Faye était le changement de monnaie, il a déclaré : « Ces pays ont la volonté de quitter le Franc CFA et de se libérer des bases militaires étrangères, et le Sénégal aussi fait de même, surtout concernant la renégociation des contrats d’hydrocarbures. Toutes ces velléités sont partagées avec les pays de l’AES ».
Évoquant la question de la souveraineté du pays, Mac Mic a noté que l’économie du Sénégal aujourd’hui est détenue par des entreprises étrangères, et a ajouté que « nous n’avons pas le contrôle sur nos institutions financières, ni sur notre monnaie ». Il a conclu en affirmant que le Sénégal ne pourrait pas suivre le chemin de souveraineté sans l’AES. Il convient également de prêter attention à la déclaration du Secrétaire général adjoint du PASTEF, qui a mis l’accent sur l’unité africaine. « Tous les pays d’Afrique doivent savoir qu’aucun pays ne doit faire la marche seule », a martelé Birame Khoudia Lo.
À l’issue de la conférence, les intervenants ont rédigé un communiqué comprenant les conclusions sur la non-prolifération du terrorisme, l’augmentation du taux de croissance économique dans la région et l’alliance politique. La conclusion la plus importante tirée de la conférence est que l’Alliance des États du Sahel doit être considérée à long terme comme un bloc politique fort, indépendant de son passé colonial. Un bloc d’avenir de l’Afrique, dans lequel le Sénégal prendra sa place comme pilier économique et l’un des pays leaders.
2. Niger : Orano mis à la porte ?
Virée du Niger, la France suit avec impuissance les pourparlers entre la Russie et Niamey pour l‘exploitation de l’uranium du pays.
En effet, Rosatom, une société nucléaire russe, serait entrée en contact avec les autorités militaires du Niger au sujet de l’acquisition des actifs détenus par la société française Orano SA, a révélé Bloomberg ce lundi citant une source anonyme.
“On ne sait pas exactement combien d’actifs Rosatom cherche à obtenir au Niger et notre source à Moscou a déclaré que les discussions en étaient à un stade précoce et n’avaient pas atteint le stade des négociations, les conditions d’un éventuel transfert n’ayant pas encore été définies”, précise le média.
Détenu à 79,99% par l’État français, Orano (ex-Areva) opère dans l’exploitation d’uranium au Niger depuis 1971. La compagnie détient des participations majoritaires dans les sociétés d’exploitation de Somair, une mine à ciel ouvert, de Cominak, une mine souterraine aujourd’hui fermée, et du projet Imouraren. Ce dernier actif est considéré comme l’un des plus grands gisements d’uranium au monde avec des réserves estimées à 200 000 tonnes.
Les travaux pour la mise en production du site ont été suspendus et le site a été mis « sous cocon » en 2015, après l’accident de Fukushima, dans l’attente de conditions de marché plus favorables. En mai 2023, Orano avait repoussé à 2028 sa prise de décision pour l’exploitation de cet important actif.
Contacté par Bloomberg, Orano a indiqué qu’il n’avait pas connaissance de la discussion entre le Niger et des entités russes au sujet de ses actifs. Au lendemain du coup d’État militaire perpétré le 26 juillet 2023 et alors que les tensions entre Paris et Niamey ne cessaient de s’enliser, la société avait annoncé une fermeture temporaire avant d’indiquer plus tard qu’elle poursuivrait ses activités dans le pays.
Le Niger représentait environ 4 % de la production mondiale des mines d’uranium en 2022 et fournit environ 25% du minerai exporté au sein de l’Union Européenne dont la France, selon l’agence nucléaire de l’UE, Euratom.
Il faut dire que la France avance sereinement ses pions sur le continent dans un contexte marqué par la dégradation de ses relations avec certaines de ses anciennes colonies dont le Niger.
En octobre 2023, la société Rosatom signait un accord avec le Burkina Faso pour construire une centrale nucléaire dans ce pays d’Afrique de l’Ouest où moins d’un quart de la population a accès à l’électricité.
3. La CEDEAO invitée à intégrer l’AES, et non l'inverse !
Le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop, a appelé, ce dimanche 2 juin, à Bamako la CEDEAO à rejoindre l’Alliance des Etats du Sahel (AES). Selon lui, « le point de rupture a été atteint » entre l’organisation ouest-africaine et l’AES.
À Bamako, le chef de la diplomatie, Abdoulaye Diop a commenté, à la demande de la presse, l’affirmation du président sénégalais Bassirou Diomaye Faye selon laquelle « la position malienne quoi que rigide n’est pas totalement inflexible ». Cette déclaration en lien avec le retrait des trois pays de la CEDEAO avait été faite, le 30 mai dernier, à Koulouba par le nouveau Chef d’État sénégalais à l’issue de son entretien en tête-à-tête avec le Colonel Assimi Goïta, président de la Transition.
« Notre communiqué conjoint a été très clair, nous avons dit que nous nous retirons sans délai et que ce retrait est irréversible. Vous savez, souvent certains n’aiment pas écouter ou ne croient pas à ce qu’on leur dit », a répliqué Abdoulaye Diop, lors d’un panel sur « AES : quel avenir pour ses Etats membres », qu’il a animé dans le cadre de la troisième édition du Salon des Médias du Mali (SAM).
Selon le ministre Diop, il faut que la CEDEAO et les autres de l’extérieur « s’asseyent et comprennent réellement qu’on a atteint un point de rupture par rapport à cette question ». Il estime que le Burkina Faso, le Mali et la Guinée ont été « les premiers demandeurs du dialogue », reprochant à la CEDEAO de n’avoir été à leur écoute.
« On n’a jamais tourné le dos. On était demandeur du dialogue qu’ils amènent aujourd’hui. N’est-ce pas un peu tard ? Parce qu’on aurait pu éviter d’arriver à ce point de rupture », s’interroge-t-il. Cela, en soulignant la nécessité de reconnaître qu’il y a eu des erreurs.
« Je pense comme d’autres aussi, c’est nous qui invitons les autres à nous rejoindre. Autant ils nous invitent à les rejoindre, autant nous aussi nous les invitons à nous rejoindre. Bon, voyons qui ira plus vite en rejoignant l’autre ? », a, par ailleurs, lancé Abdoulaye Diop. Un appel qui tombe quatre jours après celui du Premier ministre nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine qui a également demandé, le 29 mai dernier, à la CEDEAO de rejoindre l’AES.
« Nous ne prenons pas nos instructions à Paris, à Londres ou ailleurs. L’AES est plus développée sur le terrain que sur le papier. Les contours de cette confédération sont définis au moment où je vous parle », a également déclaré le ministre malien des Affaires étrangères, cité par des médias locaux.
Par contre c’était le cas avec la CEDEAO et l’UEMOA, a souligné Abdoulaye Diop.
« Nos pays ont été sanctionnés parce que la télécommande était à Paris, ou ailleurs. Je pense qu’on ne peut pas être dans des organisations qu’on ne contrôle pas », a-t-il expliqué lors de ce panel.
Dans son intervention, le ministre a souligné que les organisations régionales devaient être le reflet des besoins des pays membres.
« On ne peut pas abandonner une partie de sa souveraineté à une organisation et que cette partie de la souveraineté soit utilisée comme une arme contre nous », a-t-il tranché.
Selon le ministre Diop, la confédération de l’AES est une étape pour aller vers la fédération, en ajoutant que les contours de ladite confédération sont définis au moment où il parle. À Niamey, il avait avec ses homologues du Burkina Faso et du Niger validé, en mi-mai dernier, le traité de la confédération et le règlement intérieur du collège des Chefs d’État. Lesquels documents attendent, précise-t-il, d’être « appréciés et validés » par les trois chefs d’État qui doivent tenir un sommet dont la date reste inconnue.
Le ministre Diop a aussi évoqué la relation entre le Mali et la Guinée, qui était avant la crise nigérienne un axe très dynamique. « Je vous assure qu’Il n’y a pas de problème entre la Guinée et le Mali. Il n’y a pas de problème entre les présidents Assimi Goïta et Mamadi Doumbouya qui communiquent régulièrement », a-t-il affirmé.
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France : record de sanctions à l’AN depuis l’arrivée au pouvoir de Macron
Depuis le premier mandat d’Emmanuel Macron, on voit de plus en plus de députés sanctionnés pour leur comportement à l’Assemblée nationale. L’année 2023 est un record, selon la presse française.
Les sanctions infligées aux Insoumis représentent 50% du total des sanctions émises par la Présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, depuis les débuts de son arrivée à la présidence de l'AN.
Hier mardi, 4 juin, Mathilde Panot, présidente du groupe LFI (La France Insoumise) à l'Assemblée, a fustigé l'action de Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale.
« Des gens portant des keffiehs ou des pins avec une pastèque sont sanctionnés. Même chose à l'Assemblée : Sébastien Delogu a été victime d'une sanction disproportionnée ! Yaël Braun-Pivet a sanctionné plus sous sa présidence que sous toute l'Histoire de la 5ᵉ République. »
«Le problème, c'est Yaël Braun-Pivet qui ne cesse de vouloir exprimer son soutien inconditionnel à Netanyahu », a-t-elle dit.
Réaction de Bernard Cornut, analyste politique français.
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La contradiction des positions israéliennes concernant la proposition de Biden (Œil sur Israël)
▶️ Les experts invités sur les plateaux des médias hébreux se sont concentrés sur la proposition annoncée par le président américain Joe Biden et sur la réponse israélienne, qui a été entachée d’ambiguïté, notamment de la part de Netanyahu à l’heure que Ben Gvir et Smotrich ont menacé de démissionner du gouvernement si Netanyahu acceptait cette proposition.
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Guinée-Russie : quand la France cherche à saper les liens
🔹Le chef de la diplomatie russe s’est rendu cette semaine en Guinée, Sergueï Lavrov et Morissanda Kouyaté ont eu un long tête-à-tête ce lundi 3 juin 2024. Pendant près des deux heures d’horloge, les ministres guinéen et russe des Affaires étrangères ont abordé des sujets divers et variés.
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Karachi: la «Marche d’un million pour Gaza» pour exiger la fin de l’offensive israélienne
Alors que la crise humanitaire à Gaza s’aggrave, les habitants de Karachi se sont rendus en grand nombre à la « Marche d’un million pour Gaza » afin d’exprimer leur soutien à la cause palestinienne et de dénoncer les atrocités commises par les forces d’occupation israéliennes contre le territoire assiégé.
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L'Imam Khomeini et la Palestine: un héritage éternel (Débat)
L'Imam Khomeini et la Palestine: un héritage éternel (Débat)
🔹 L’héritage du défunt Imam Khomeini persiste 35 ans après sa triste disparition.
▶️ André Chamy, juriste international et Bernard Cornut, analyste politique s’expriment sur ce sujet.
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RCA: tout complot contre l'État sera déjoué (Zoom Afrique)
Les titres de la rédaction :
Le Burkina Faso autorise la production d’or sur un site de résidus miniers
Le Togo bénéficiera d’un financement japonais de 1,2 milliard FCFA pour appuyer son secteur
Le Cameroun a augmenté de 42 % ses importations d’armes en 2023
La BAD dévoile sa stratégie et ses objectifs pour les 10 prochaines années
Les analyses de la rédaction :
1. RCA : tout complot contre l’État sera déjoué
Les autorités centrafricaines ont communiqué des éléments sur le Belge arrêté il y a quelques jours en République centrafricaine. Il s’agirait d’un homme ayant deux identités. En effet, il se prénommerait Edouard Martin Joseph quand il utilise un passeport belge, mais aussi Figueira Martin Joseph en utilisant un passeport portugais. Il travaillerait comme consultant pour l’ONG américaine, FHI 360 (Family Health International 360). D’après les autorités judiciaires centrafricaines, il serait « en contact permanent avec plusieurs groupes armés actifs sur le territoire centrafricain dans l’optique de commettre un complot ». Une enquête a été ouverte à son encontre « fourniture de moyens aux groupes subversifs et faux et usage de faux ». Il y a quelques jours, la presse révélait l’arrestation d’un ressortissant belge par les mercenaires du groupe russe Wagner en Centrafrique. L’individu aurait été intercepté le week-end dernier à Zémio, un village proche de la frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). L’affaire avait fait grand bruit. Les autorités centrafricaines viennent de donner des détails sur le dossier dans un communiqué officiel. C’est le parquet de Bangui qui a apporté des précisions sur le dossier, niant au passage l’information selon laquelle l’intéressé avait été arrêté par le groupe Wagner. « Dans la journée du 25 mai 2024, les Forces de défense et de sécurité ont interpellé sieur Figueira Martin Joseph dans la ville de Zémio, sise dans la préfecture du Haut Mbomou », indique le Procureur de la République, Benoît Narcisse Foukpio.
Il révèle aussi que l’homme arrêté dispose de deux passeports. « Dans le premier, il porte le nom de Martin Joseph Edouard, de nationalité belge, tandis que dans le second, il s’appelle Figueira Martin Joseph de nationalité portugaise, sous le statut de consultant travaillant pour l’Organisation non gouvernementale FHI 360 (Family Health International 360, ndlr) », poursuit le Procureur de la République. Soupçonné d’activités illicites, il a été remis à la police judiciaire qui l’ont conduite à Bangui où il est en détention provisoire. « Il ressort des premières investigations que le nomme Figueira Martin Joseph est en contact permanent avec plusieurs groupes armés actifs sur le territoire centrafricain dans l’optique de commettre un complot, l’atteinte à la sûreté intérieure de l’État, des actes d’incitation à la haine et à la révolte contre les Forces de défense et de sécurité », lit-on dans le communiqué. Une enquête judiciaire a été ouverte à l’encontre du ressortissant belgo-portugais pour « fourniture de moyens aux groupes subversifs et faux et usage de faux ».
2. Signature à Niamey d’un protocole d’accord pour renforcer la coopération économique entre le Niger et le Togo
Le Niger et le Togo ont signé à Niamey un protocole d’accord sur le renforcement de la coopération économique entre les deux pays. L’objectif de cet accord est de renforcer la coopération économique à travers la facilitation de l’échange et la consolidation du corridor Lomé-Ouaga-Niamey pour les transits de marchandises à destination du Niger, selon le texte.
Lors des travaux, les deux parties ont identifié les axes d’amélioration au bénéfice des opérateurs économiques de la sous-région, et convenu de mettre en place un comité paritaire mixte composé de sept représentants de chaque partie qui sera du suivi de la mise en œuvre du protocole d’accord signé.
Elles ont noté avec satisfaction des améliorations notables intervenues dans le transit des marchandises à destination du Niger, ainsi que dans les conditions de travail des transporteurs nigériens, grâce aux efforts des autorités togolaises.
Par ailleurs, la délégation togolaise composée du ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires, Affoh Atcha-Dédji et de Kayi Mivedor-Sambiani, ministre du Commerce, a été reçue par le président du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), le général Abdourahamane Tchiani, et profité de l’occasion pour lui transmettre un message du président togolais.
3. Mali : une mine d’or acquise par l’État au cœur d’un litige financier
Après des mois de négociation, le gouvernement malien a acquis pour un dollar symbolique la mine d’or Morila au profit de la compagnie nationale SOREM-SA. Cette mine est désormais au cœur d’un litige judiciaire initié par un sous-traitant malien qui réclame des impayés à l’ancien propriétaire. La société malienne Entreprise Générale Traoré et Frères SARL (EGTF) a lancé une procédure d’arbitrage afin de récupérer 12,84 milliards FCFA, soit 21,26 millions $, auprès de Firefinch. C’est l’annonce faite le 27 mai par la compagnie minière australienne assignée en justice pour des impayés liés à des services de sous-traitance fournis à la mine d’or Morila à partir de 2021. Selon Firefinch, EGTF a aussi cité dans sa plainte l’ex-filiale locale de la société australienne, Morila SA, dont la propriété a été récemment transférée à l’État pour un dollar symbolique. Firefinch a en effet cessé de financer la mine d’or de Morila en 2022, invoquant notamment des problèmes de liquidités et envisageant la vente de l’actif. Le gouvernement a bloqué cette vente et, au bout de mois de négociations, obtenu le transfert de la propriété de la mine à la Société de Recherche et d’Exploitation des Ressources Minérales du Mali (SOREM-SA). « Firefinch n’est pas partie au contrat de services miniers [et n’est pas non plus lié par les dispositions d’arbitrage qu’il contient] et il n’existe aucun accord entre Firefinch et Morila SA qui obligerait Firefinch à honorer les dettes ou autres engagements de Morila SA », explique désormais la compagnie. Pour rappel, la mine de Morila a été longtemps un important contributeur à la production nationale d’or au Mali, avec plus de 7,5 millions d’onces (+200 tonnes) d’or livrées au cours de ses deux décennies d’existence.
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Nouvelles sanctions de l'UE contre l'Iran: objectif? (Reportage)
Téhéran a fermement condamné, vendredi 31 mai, les nouvelles sanctions de l’Union européenne contre des responsables et des entités iraniens.
« L’Union européenne, qui a été passive et inactive face au désastre humanitaire à Gaza et en Palestine au cours des derniers mois, ce qui a été critiqué par l’opinion publique européenne et par le monde entier, une fois de plus, au lieu de se concentrer sur les crimes de guerre commis par le régime sioniste à Gaza et de punir et sanctionner ce régime criminel, a imposé des sanctions contre certaines autorités et institutions iraniennes de premier plan pour lutter contre le terrorisme et pour assurer une sécurité stable dans la région », c’est ainsi qu’a réagi le porte-parole de la diplomatie iranienne, Nasser Kanaani à cette décision contre-productive de l’UE.
Quel est le but de ces sanctions et pourquoi ce timing particulier ? Les éléments de réponse avec Arnaud Develay, juriste et analyste politique français.
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Iran Tech: Radiographie neutronique
Nous retournons au réacteur de recherche de Téhéran pour découvrir ce qui peut se passer après la fission nucléaire au cœur du réacteur.
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Nasrallah: Israël n'a pas sa place dans l'avenir de la région (Analyse)
🔻 Le leader du mouvement de résistance islamique libanais, Hezbollah, a appelé à des efforts mondiaux pour éradiquer le régime sioniste, affirmant que cette entité n’est rien de plus qu’une «tumeur cancéreuse» destinée à la destruction.
▶️ Réaction de Ghada Houbballah, géopoliticienne à l'Université islamique du Liban.
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France: Drapeau palestinien brandi dans l'hémicycle (Débat)
⚠️ «En brandissant un drapeau palestinien, est-ce que, enfin, le président va se réveiller et se dire qu’il faut cesser de vendre des armes?», a lancé Sébastien Delogu après son geste polémique, mardi 28 mai à l’Assemblée nationale française.
▶️ André Chamy, juriste international et Bernard Cornut, analyste politique s’expriment sur le sujet.
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Œil sur Israël : Netanyahu va-t-il dissoudre le conseil de guerre ?
Dans cette émission nous suivons les commentaires les plus récents et les plus marquants d’experts et d’analystes au sein des studios médiatiques hébreux sur les développements politiques et militaires internes et externes au sein de l’entité sioniste.
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Zoom Afrique du 31 mai 2024
La Chine et la Guinée équatoriale ont annoncé mardi le renforcement de leurs relations bilatérales pour en faire un "partenariat stratégique global de coopération".
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L'ex-candidate républicaine Nikki Haley écrit « Achevez-les ! » sur un obus israélien
Dans un manifeste geste de soutien complice, le candidat républicain échoué à la présidentielle souhaite que les États-Unis fassent « tout ce dont Israël a besoin » dans sa guerre génocidaire contre le peuple palestinien.
L’ancienne ambassadrice américaine auprès des Nations Unies Nikki Haley a signé un projectile de l’armée israélienne à la frontière libanaise avec la phrase : « Éliminez-les ».
L’ancienne ambassadrice américaine de l’ONU et potentielle vice-présidente des États-Unis avec la victoire de Donald Trump en novembre, Nikki Haley s’est rendue en Palestine Occupée dite Israël dans une colonie près de la frontière libanaise et a signé sur des obus d’artillerie « Faut en finir » « achevez-les, l’Amérique aime Israël »
Réaction d’Arnaud Develay, juriste et analyste politique.
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▶️ Soudan: un génocide est en cours (HRW)
Un rapport publié par Human Rights Watch (HRW) a révélé les atrocités commises dans la ville d’El-Geneina, dans l’ouest du Darfour.
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Œil sur Israël: l'opération compliquée dans le camp de Jabalia
Œil sur Israël: l'opération compliquée dans le camp de Jabalia
▶ Nous nous penchons dans cette émission sur les analyses divulgués par les médias hébreux concernant les derniers développements à Rafah, l'opération spéciale de la Résistance palestinienne dans le camp de Jabalia et les attaques de missiles sur Tel-Aviv.
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Iran Tech: Couverture spéciale Iran Nano 2023
▶️ Rejoignez-nous pour découvrir ce que l’Iran a de mieux à offrir dans le domaine de la nanotechnologie lors de l’exposition Iran Nano.
https://french.presstv.ir/Detail/2024/05/27/726315/Couverture-sp%C3%A9ciale-Iran-Nano-2023-
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▶️ Le peuple palestinien à su imposer le respect aux gouvernements du monde entier (Reportage)
L’ancien ministre des Affaires étrangères de la France a considéré la « solution à deux États » comme la « seule solution politique possible ».
Madame Ayssar Midani, analyste politique franco-syrienne et spécialiste du conflit israélo-palestinien, s’exprime sur les récentes évolutions.
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Burkina : la sécurité renforcée (Zoom Afrique)
L’École nationale de police (ENP) du Burkina Faso a organisé la cérémonie de sortie de sa 53e promotion vendredi 24 mai 2024 à Ouagadougou, en présence du Premier ministre, Dr Apollinaire Kyélèm de Tambela. Sur un effectif de 782 inscrits au départ, ils sont 777 élèves sous-officiers à être déclarés aptes à porter leurs galons.
▶ Les analyses de la rédaction :
- Burkina : la sécurité renforcée
- Pétrole au Sénégal : mise en production imminente du gisement de Sangomar
- Tchad : Mamahat Déby prête serment et nomme Allamaye Halina Premier ministre
▶ Les titres de la rédaction :
- Au Togo, un projet d’inclusion financière renforce l’autonomisation de milliers de femmes vulnérables
- Classement des universités africaines : percée notable de l’INP-HB de Yamoussoukro
- Maurice : la BAD accorde un prêt de 240 millions $ pour soutenir l’économie
- La Côte d’Ivoire s’associe à la Chine pour exploiter un gisement de coltan
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Oslo, Madrid et Dublin reconnaissent l'État palestinien (Débat)
L'Irlande, l'Espagne et la Norvège ont annoncé, le mercredi 22 mai, la reconnaissance d'un État palestinien, alors que les autorités israéliennes s'opposent fortement à cette initiative.
« Aujourd'hui, l'Irlande, la Norvège et l'Espagne annoncent qu'elles reconnaissent l'État de Palestine », a déclaré le Premier ministre irlandais, Simon Harris, saluant un « jour historique et important pour l'Irlande et pour la Palestine ». Son homologue norvégien, Jonas Gahr Store, qui a pour sa part indiqué que cette reconnaissance par Dublin, à l'instar de Madrid, sera effective le 28 mai, a lancé par la même occasion « un appel fort » à l'adresse d'autres pays pour qu'ils fassent de même.
« J’ai l’impression qu’une réflexion est en cours dans d’autres pays, mais je n’entrerai pas dans les détails là-dessus. Je pense qu’ils feront connaître leur position lorsqu’ils seront prêts à le faire », a déclaré Jonas Gahr Store.
Les trois membres de l’Union européenne (UE) avaient précédemment signalé que leurs gouvernements respectifs prendraient la décision de reconnaître le statut d’État palestinien d’ici la fin mai.
A son tour, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, a annoncé que Madrid allait reconnaître officiellement l'État de Palestine, et que la décision serait prise lors de la réunion ordinaire hebdomadaire du Conseil des ministres, le 28 mai.
Elie Hatem, juriste et Ayssar Midani, experte des questions politiques s'expriment sur ce sujet.
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Mort en martyr du président Raïssi : les pays Maghrébins solidaires avec l'Iran (Zoom Maghreb)
1- La visite de Saïed en Iran qualifiée d’« historique »
Kaïs Saïed est venu présenter les condoléances de la Tunisie après le décès tragique du président iranien Ebrahim Raïssi, tué dans le crash de son hélicoptère qui n'a laissé aucun survivant parmi les hauts responsables à bord dont le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian.
La Tunisie avait déjà présenté ses condoléances lundi aux autorités iraniennes suite à cette douloureuse circonstance.
Kaïs Saïed avait déjà rencontré Ibrahim Raïssi, président de la République islamique d'Iran, le 2 mars 2024 en Algérie, lors du 7e sommet du Forum des pays exportateurs de gaz.
Lors de cette rencontre, le président tunisien avait exprimé la disposition de la Tunisie à renforcer les liens forts de fraternité et de coopération qui l'unissent à l'Iran, et son aspiration à ce que ces relations se développent dans plusieurs domaines, notamment économiques et commerciaux.
De son côté, le défunt président iranien avait souligné que son pays avait une réelle volonté de développer ses relations avec la Tunisie et d'échanger avec elle expériences et expertises dans plusieurs secteurs, outre le développement des relations économiques et commerciales. Le président iranien avait invité le chef de l'État à effectuer une visite à Téhéran.
Source: Webdo.net
2- Décès du Président iranien Ebrahim Raïssi : Goudjil signe le registre de condoléances
Chargé par le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil a signé jeudi au siège de l’ambassade iranienne à Alger, le registre de condoléances suite au décès du Président iranien, Ebrahim Raïssi, de son ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, et de leurs accompagnateurs.
« C’est avec une grande tristesse et une profonde affliction que nous avons appris le décès du président de la République islamique d’Iran, pays frère, Ebrahim Raïssi, du ministre des Affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, et de leurs accompagnateurs dans un crash d’hélicoptère », a écrit Goudjil sur le registre de condoléances.
« En cette douloureuse épreuve qui a frappé le peuple iranien frère, je vous adresse, au nom du président de la République, et au nom du gouvernement et du peuple algérien, mes sincères condoléances et vous assure de ma compassion et de ma solidarité, priant Dieu Tout-Puissant d’accorder aux défunts Sa sainte miséricorde, de les accueillir en Son vaste paradis, et de prêter à leurs proches patience et réconfort », a-t-il poursuivi.
Source : Al24news
3- Le ministre égyptien des affaires étrangères se rend pour la première fois en Iran pour assister aux funérailles du président Raïssi
Le ministre égyptien des affaires étrangères Sameh Shoukry s'est rendu mercredi à Téhéran pour participer aux funérailles du président iranien Ebrahim Raïssi, mort en martyr dimanche dans un accident d'hélicoptère.
« La visite de M. Shoukry est la première visite du ministre égyptien des affaires étrangères en Iran », a déclaré l'agence de presse iranienne Tasnim.
Les relations entre l'Égypte et l'Iran ont souvent été tendues au cours des dernières décennies, bien que les deux pays aient maintenu des contacts diplomatiques.
En septembre dernier, les ministres des affaires étrangères des deux pays se sont rencontrés lors de la réunion des dirigeants des Nations unies à New York. Le président Raïssi, qui avait également assisté à l'Assemblée générale des Nations unies, a déclaré à l'époque que cette rencontre pourrait ouvrir la voie à un rétablissement des liens.
Le ministre iranien des affaires étrangères, Hossein Amir-Abdollahian, également décédé dans l'accident, avait rencontré son homologue égyptien au début du mois en Gambie, en marge d'un sommet de l'Organisation de la coopération islamique.
Source : Zonebourse.com
4- Algérie-Sénégal : Attaf évoque à Dakar les défis de la coopération bilatérale
Le ministre algérien des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a indiqué, jeudi soir à Dakar, que le président algérien Abdelmadjid Tebboune est « personnellement attentif à la qualité des relations algéro-sénégalaises tout comme il est particulièrement soucieux de leur contenu et de leur substance ».
« J’ai eu le privilège d’être reçu en audience par le président de la République sénégalaise auquel j’ai remis une lettre de son frère le président de la République Abdelmadjid Tebboune », a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse à l’issue de l’audience que lui a accordée le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, ajoutant que le président Tebboune.
En outre, le Président Abdelmadjid Tebboune est également attentif à l’impératif d’une concertation politique soutenue, régulière et permanente entre nos deux pays, tant que les défis auxquels ils sont confrontés sont les mêmes dans toutes leurs aires d’appartenance commune ».
Attaf a ajouté à l’adresse du Président sénégalais que dans l’accomplissement de la grande destinée de votre grand pays, une nouvelle ère est en train de s’ouvrir.
« Compte tenu de l’histoire de nos deux pays et des relations particulières qu’ils ont pu tisser, en dépit parfois des épreuves et des adversités, et enfin compte tenu des aspirations et des ambitions communes qu’ils nourrissent, l’Algérie a à cœur d’être aux côtés du Sénégal à un moment où il entame l’écriture d’une nouvelle page de son histoire multiséculaire », a-t-il souligné.
Source : Al24news
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